Festival de Berlin 2014 : accueil plus que tiède pour La belle et la bête de Christophe Gans

Hors compétition
LA BELLE ET LA BÊTE
de Christophe Gans
avec Vincent Cassel, Léa Seydoux, André Dussollier...

Réception plutôt fraîche ce vendredi pour la nouvelle adaptation de "La Belle et la bête" signée Christophe Gans ("Le pacte des loups", "Crying freeman"), grosse production hexagonale sortie en salles en France ce mercredi. Malgré les qualités esthétiques du film, dont la cohérence est indéniable, et une certaine virtuosité dans les scènes de batailles finales donnant une ampleur romanesque inattendue à cette histoire, le film reste assez exsangue d’émotion.

En effet, si toute l'introduction fonctionne à merveille, contee par Lea Seydoux en voix-off, du naufrage des navires marchands, aux querelles des filles lors d'un déménagement forcé, jusqu'à la découverte du château de la bête en pleine tempête de neige, la suite du film, si elle fait la part belle aux décors (pas toujours de bon goût, voir par exemple la grotte incluant la fontaine guérisseuse...) et à des flash-back relatant la malédiction initiale, manque cruellement de la séduction qui devrait opérer entre la bête et sa belle captive. Comme si l'histoire d'amour, au delà du physique, restait extérieure au film. Dommage.

Et comme notre collègue est d'un autre avis...
Lire la critique de « La Belle et la Bête » par Guillaume Gas