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Festival
Festival de Venise 2015 : dures conditions de vie pour les prostituées de "La calle de la amargura"
Hors compétition
LA CALLE DE LA AMARGURA
de Arturo Ripstein
avec Patricia Reyes, Spíndola Nora Velázquez, Sylvia Pasquel, Arcelia Ramírez, Alejandro Suárez, Alberto Estrella...
Le réalisateur mexicain Arturo Ripstein, dont le dernier long, "Las razones del corazón", présenté à San Sebastian en 2011 est resté inédit en France, présentait cette année à Venise une sombre chronique d'un fait divers. Dans un sublime noir et blanc, il relate l'assassinat de deux nains lutteurs, retrouvés dans une chambre d'hôtel. Récit de la pauvreté, c'est avant tout pour le contexte social et la situation des travailleuses du sexe que le film est intéressant.
Introduisant des éléments de superstition, l'auteur concocte une ambiance à la fois mystérieuse et amère. Dans son film, les catcheurs ne quittent jamais leur masque, les maris s'habillent en douce en femme, les prostituées relèguent leur mère malade, la tête sous un drap, dans un recoin d'une pièce. Une peinture des bas d'une ville du Mexique, sans concession, mais dont l'intérêt reste tout de même limité.
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