NEWS
Festival
Festival de Venise 2014 : Bypass, film gallois des plus confus
Orrizonti - Horizons
BYPASS
de Duane Hopkins
avec George MacKay, Benjamin Dilloway, Charlotte Spencer...
Pas facile de suivre l'intrigue de "Bypass", qui s'attache au destin malheureux d'une fratrie composée de deux frères et une sœur. Le premier part en prison au bout de quelques scènes. La petite dernière sèche l'école, et gaspille le peu d'argent du foyer, alors que le deuxième frère tente de prendre soin d'elle. Mais à chaque seconde de ce scénario d'apparence sans issue, à la limite de la caricature, le malheur est au ren-dez-vous : papa est parti, maman est morte, des trafiquants nous harcèlent, des créanciers tentent de ren-trer dans la maison, et la maladie guette, sans compter la copine qui tombe enceinte...
L'accumulation exaspére vite et la mise en scène fait encore empirer les choses, ne permettant pas de comprendre qui fait quoi des divers voyous qui gravitent autour de cette petite famille. Usant à l'excès de ralentis, effets sonores qui claquent, montage serré, Duane Hopkins tente de signifier le manque, du père pour l'un, de la mère pour l'autre, sans jamais émouvoir. Quant aux quinze dernières minutes, elles sont tout juste insupportables de symbolisme et de messages appuyés sur la capacité à être père soit même, quand on a pas vraiment connu ses parents. Exaspérant.