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London Film Festival 2021 : Jours 1 et 2
L’odeur de la poudre version Netflix en ouverture et premiers films
Ce mercredi 6 octobre démarrait en grande pompe le 65e London Film Festival. Et quoi de mieux, après une édition 2020 entièrement en ligne du fait de la pandémie, pour retrouver le plaisir des écrans larges des cinémas, qu’un genre connu pour magnifier ses décors à couper le souffle ? C’est donc assez naturellement que le western "The Harder They Fall", production Netflix (et accessoirement premier film de son réalisateur), faisait l’ouverture, profitant par la même occasion du charisme d’Idris Elba et de Regina King pour électriser la salle et l’audience à la fois par leur présence et leur interprétation dans ce western efficace et bien divertissant, employant de manière plus que fictionnelle des personnages historiques tels que Nate Love et le gang de Rufus Beck.
Une fois la fumée de poudre des colt dissipée, nous avons également pu jeter un œil à quelques films de la programmation le lendemain. "Spencer", le biopic de Pablo Larraín sur Lady Di était bien sûr extrêmement attendu outre manche dans la section gala.
Côté compétition, nous avons eu droit à "White Building" dans la catégorie meilleur premier film, un film racontant la lutte des habitants d’un vieille immeuble en ruine pour éviter d’être délocalisés. Une œuvre qui marque par son ambiance crépusculaire parfaitement retranscrite. Nous avons également pu découvrir "Belle" de Mamoru Hosoda qui avait déjà fait sensation à Cannes.
En ce qui concerne les sélections « sensorielles », le russophone "Compartiment 6" nous livre une pseudo comédie romantique assez classique dans sa structure, mais parfaitement touchante dans sa forme et qui doit beaucoup à l’interprétation de ses acteurs. Enfin, pour les amateurs d’humour noir, "All My Friends Hate Me" arrive à la fois à nous arracher quelques rires et nous remettre systématiquement en question en jouant habilement avec la notion de point de vue.