BLEU D’ENFER
De superbes images de plongée pour un suspense honorable
Les premières images vous plongent dans une mer bleu turquoise doublée sur laquelle vient se refléter une lumière chaleureuse. Les couleurs sont superbes, qu’il s’agisse des multiples poissons ou des humains qui évoluent en petites tenues dans ces lieux ensoleillés où tout le monde est beau et bronzé. Même notre charmant petit couple, malgré son manque d’argent, semble évoluer dans un paradis permanent.
Puis les choses se compliquent avec la découverte de vestiges d’une épave qu’il faut identifier rapidement par peur de se la faire piquer par d’autres chasseurs de trésor. Et surtout avec la visite de cette carcasse d’avion bourré de drogue, qui n’attend que d’apprentis dealers pour servir. Mais bien entendu un certain nombre de personnes recherche cette cargaison. Et le film qui aurait pu être une simple carte postale des Bahamas se transforme en suspense à double ou triple entrée.
Car les amis de nos héros ne sont pas des plus fins et discret. Le copain est un avocaillon arrogant et vantard qui se révèle gourmant. Et sa belle blonde s’avère un rien calculatrice. Du coup le couple Walker / Alba aura bien du mal à garder son secret intact. Derrière la caméra, John Stockwell maîtrise aussi bien les scènes d’actions que les flâneries ou poursuites sous-marines. Réalisateur du réussi « Blue crush », il prouve qu’il est l’un des as du film se déroulant dans l’eau et que personne ne saurait mieux que lui magnifier la mer.
Olivier BachelardEnvoyer un message au rédacteur