GOAL
On craignait le pire… et on découvre Kuno Becker
A l’annonce d’un trilogie sur le football, il faut bien avouer que l’on frémissait de terreur, prêts à s’esclaffer à la moindre bouffée de testostérone exagérée. Et finalement, lorsque l’on découvre ce Goal, premier du nom, on se trouve face à un honnête divertissement, rythmé, et surtout à une future star, en la personne d’un jeune allemand, charismatique en diable, Kuno Becker. Ce premier volet nous conte l’histoire de son combat pour intégrer un club professionnel, en l’occurrence Newcastle United. Le second abordera son avenir en clubs européens, et le troisième, la coupe de monde. Les deux sortiront respectivement en avril 2006, et durant l’été prochain.
Les thèmes parlerons certes, aux fans de foot, mais surtout aux adolescents, cible évidente du film, bourré de messages sur l’accomplissement de soi, la fierté des parents ou la réussite d’un rêve. Idéaliste, le film n’en aborde pas moins les problèmes de drogue, d’argent, de réussite trop rapide. Si l’on rigole bien quelques fois devant des excès de droiture morale, ou de sentimentalisme (ah la scène du coup de téléphone à la fin !), on saluera néanmoins la qualité de la photo et des scènes de sport, endiablées, filmées par un Danny Cannon (Judge Dredd) décidément doué d’un indéniable sens du cadrage.
Olivier BachelardEnvoyer un message au rédacteur