DUMB AND DUMBERER
Une préquel encore plus navrante que le premier
A la folie du premier épisode succède une sorte de routine de l'acte ou de la réflexion débile, qui anéanti le moindre désir de s'esclaffer. Ainsi, la scène de la salle de bain, où Harry répend du chocolat sur la cuvette des toilettes, les murs, le miroir, ou ses propres vêtements, dans un interminable suspens (est-ce de la merde), est un monument de scatologie non assumé. Et on se répendra de honte face à la plupart des gags éculés.
Les deux interprètes font de leur mieux dans l'imitation de leurs congénères plus âgés (Jeff Daniels et Jim Carrey) qui insufflaient une folie supplémentaire à ces deux crétins sans limites. Inutile d'ajouter que le scénario est sans aucun intérêt, surtout pas la pauvre intrigue prêtant au proviseur une machination financière visant à récupérer les deniers publics pour l'ouverture de classe pour enfants attardés. Le politiquement correct a encore frappé, sous couvert de plaisanterie lourde sur les crétins de toutes espèces.
Olivier BachelardEnvoyer un message au rédacteur