SEULE LA MORT PEUT M'ARRETER
Résolument noir
Si l'histoire se situe dans un premier temps, dans les bas fonds d'une ville de grande bretagne, où l'on voit évoluer un gigolo moderne, il est presque dommage de s'y voir révéler la majeure partie du secret qui fait la tension du film. On se dit alors que l'intention du scénariste était plutôt de se focaliser sur le retour du cousin maudit, dans une communauté en pleine décrépitude.
On pense alors à « Ash Wednesday » d'Edward Burns, qui traitait de la même thématique. Mais ici on salue la présence, toute en force et ténèbres de Clive Owen (Le Roi arthur), dont la noirceur n'a d'égal que l'absence de perspective de son personnage. Et on se réjouit de l'implacable parti pris d'un scénario qui ne donne à l'espoir, qu'une place minime, et forcément éphémère.
Olivier BachelardEnvoyer un message au rédacteur