RESIDENT EVIL : APOCALYPSE
POUR : Escape from Zombie City !
Alice (Milla Jovovich), l’héroïne survivante se réveille dans un centre de recherche et s’en évade pour se retrouver dans la ville de Rancoon City, complètement dévastée. Les zombies, contaminés par le virus T, ont envahi la ville, et les quelques survivants humains sont pourchassés par toutes sortes de créatures, toutes plus monstrueuses les unes que les autres. Lorsque le petit groupe de survivants tente de s’échapper, le nemesis est lâché dans Rancoon, afin d’éliminer tous les témoins gênants de cette affaire…
Voici donc la suite du film adapté d'un jeu vidéo, réalisé lui-même à la manière d'un film débarque sur les écrans. Et là bonne surprise, pour les amateurs du genre et du jeu plus particulièrement, celui-ci respecte au poil l'univers de résident evil le jeu. Nombreuses sont les scènes qui retranscrivent parfaitement l'ambiance du jeu et certains passages des plus ardus. Contrairement au premier épisode, le réalisateur a compris et intégré le principe exact du jeu et sert alors au spectateur une espèce de survival horreur, accompagné de très nombreuses références aux classiques du genre.
Certes l'ensemble se rapproche plus de la série Z, avec ses personnages caricaturaux, ses monstres caoutchouteux et ses combats très rapides. Mais le fan de base de la série sera ravi de revoir dans le désordre le Némésis, les Hunters et les chiens zombies, ainsi qu'une des héroïnes les plus adulées, Jill Valentine, toujours aussi Lara Croftienne dans son comportement et ses expressions. Certes le scénario est cousu de fil blanc, mais comme dans le premier film, la fin donne pourtant envi d'y revenir avec un côté mystérieux et jeu vidéo complètement assumé. Normal dans un sens.
En fin de compte une très bonne série z, donnant de nombreux motifs de satisfaction aux aficionados d'un des plus grands jeu vidéo de l'ère moderne. Sinon, pour les autres, un film qui restera juste distrayant
Guillaume BannierEnvoyer un message au rédacteurAprès un premier volet très mauvais où le « tâcheron intergalactique » Paul Anderson (attention Alien Vs Predator arrive !) repoussait déjà les limites de l’adaptation cradingue, Alexander Witt trouve le moyen d’aller encore plus loin dans la nullité en martyrisant encore plus le potentiel cinématographique pourtant indéniable du jeu vidéo culte. Passé une première séquence presque réussie où un climat parano et inquiétant se fait sentir, Milla Jovovich rentre dans une Eglise en moto un flingue dans chaque main (euh…pourquoi ?) et tire dans tous les sens. Le début de la fin…
On pourrait aisément admettre que Resident Evil sacrifie l’horreur sur l’autel de l’action. Mais quelle action ! Non content d’enchaîner les fusillades plus vite que la vitesse de la lumière, Witt se permet de les filmer surdécoupées, illisibles, poussant le vice jusqu’à filmer des plans… flous, sans rien à l’écran. Comme un gosse super fier de sa bêtise, super fier de filmer moche et bête sous prétexte de donner du nerf à son intrigue pour ado attardé.
Lesté d’une mise en scène proche de l’ignominie et écrit à la hache, le film est définitivement détestable lorsqu’il se refuse à montrer la moindre goutte de sang, la moindre scène gore. Un comble pour un film de zombies ! Ajoutez à cela des monstres moches, des seconds rôles pathétiques et un Némésis à hurler de rire, et vous obtiendrez le nanar de l’année, un film inutile, vide, creux, moche, et heureux de l’être.
N’est pas Romero qui veut.
Thomas BourgeoisEnvoyer un message au rédacteur