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Festival
Festival de Venise 2017 : Ai Wei Wei se met inutilement en scène dans son documentaire frontal "Human flow"
Compétition
HUMAN FLOW
documentaire
de Ai Wei Wei
Ai Wei Wei, artiste dissident chinois, dont on avait adoré le portrait provocateur et politique dressé par Alison Klayman dans le documentaire "Ai Wei Wei, never sorry" est parti de Chine après avoir été longtemps assigné à résidence et vit aujourd'hui à Berlin. Loin de ses œuvres d'art aussi graphiques que réflexives, le voici qui nous offre un tour du globe de la situation des migrants, évoquant un à un différents peuples, dont les syriens, kurdes, musulmans de Myanmar... tout en évitant soigneusement les tibétains.
Si l'on saisit l'intention du réalisateur, il faut bien se rendre à l'évidence : au-delà du discours, de quelques plans graphiques montrant l'ampleur des phénomènes et d'images frontales rarement montrées (les colonnes d’humains gagnants la frontière de Macédoine et d'autres pays d'Europe de l'Est...), les moments où l’auteur se met lui-même en scène n'ont pas d’intérêt en même. D'autant plus qu'il ne fait aucun parallèle avec son parcours d'exilé. Un parti pris regrettable qui amoindri la portée de ce documentaire ayant le mérite de tenter de globaliser la question des populations déplacées.
Voir la bande annonce de « Human flow » :