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Festival de San Sebastián 2021 : "Las leyes de la frontera", belle nostalgie du passage à l’âge adulte
Hors compétition
LAS LEYES DE LA FRONTERA
de Daniel Monzón
avec Marcos Ruiz, Begoña Vargas, Chechu Salgado...
Notre premières impressions sur le film :
C’est avec un casting pour partie amateur que Daniel Monzón ("Cellule 211", "El niño") s’est attaqué à l’adaptation du roman éponyme signé Javier Cercas, publié en 2012 (Les lois de la frontière en français), une manière de donner plus de réalisme à cette histoire qui plonge Nacho, un lycéen de bonne famille, dans un quartier chaud de Girona, en Catalogne. Hommage aux films Quinqui des années 70-80, tournés avec les moyens du bord autour de figures flamboyantes de voyous issus des strates les plus pauvres de la société, le film a reçu un très bon accueil en clôture du Festival de San Sebastián 2021.
Mais au delà de l’action, des courses poursuites liées aux plus ou moins gros larcins commis par la bande, le film est surtout une belle histoire d’amour et un récit de passage à l’âge adulte, qui distille une nostalgie qui vous brûle un peu à chacune des scènes où les émotions à vifs se trahissent sur le visage du jeune Marcos Ruiz, formidable acteur principal. Irradié par celle qui lui met la boule au ventre (rayonnante et libre Begoña Vargas), il trouve parmi ces gens plus âgés un respect et une complicité que ses camarades lycéens lui refusent, lui qui était leur souffre douleur. Une œuvre passionnante et extrêmement touchante qui fait un très beau film de clôture.
