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Festival de Gérardmer 2010 : Jour 5 - Clôture sous tension

1 février 2010

HIERRO
Séance de rattrapage pour le premier film espagnol de la compétition. Dans la lignée de « l’Orphelinat », « Hierro » traite d’une disparition d’enfant et du travail du deuil. Mais délaissant les apparats du fantastique gothique, le cinéaste Gabe Ibanez livre un thriller psychologique des plus incroyables par sa mise en scène nerveuse et innovante (une idée par plan ou presque). « Hierro » suit la fabuleuse Elena Anaya dans une quête trouble et étouffante, jonchée de scènes cauchemardesques et oniriques jusqu’à un dénouement qui achèvera les plus fébriles. Sacré film.

LES TEMOINS DU MAL
Autre film espagnol, « Les témoins du mal » est peut être l’un des moins bons de la compétition. Avec une mise en scène manquant cruellement d’originalité et révélant les limites de son réalisateur, cette histoire de fantômes espagnols liés aux pratiques religieuses sous le régime de Franco est un loupé et c’est bien dommage. Le sujet était une bonne base pour au moins égalé les meilleurs films du genre, mais il se retrouve achevé par une photo digne d’un téléfilm et une interprétation catastrophique.

SÉLECTION DE COURTS MÉTRAGES
Nous reviendrons plus en détail là-dessus en fin de semaine dans un article dédié. L’audace, l’humour et l’originalité étaient présentes pour un palmarès qui fit beaucoup de bruit.

DOGHOUSE
Rien de tel qu’un bon gros délire trash pour finir en beauté ce festival. Dernier méfait du cinglé Jake West, « Doghouse » parle de guerre des sexes et de machisme dur, confrontant une bande de potes à une armée de zombies femelles furibarde. Drôle à se pisser dessus, gore comme il faut, filmé avec une énergie dans un scope impeccable, « Doghouse » est de ces séries B qui donnent le sourire. Une certaine idée du bonheur en somme.

Frédéric Wullschleger & François Rey

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