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Festival
Festival de Gérardmer 2010 : Jour 4 - Porte ouverte sur un chef d'œuvre
Compte-rendu de l'avant-dernier jour du festival de Gérardmer, samedi 30 janvier 2010, avec la projection de trois grands films de genre.
THE DOOR (Die Tür)
Non, ce n’est pas un nouveau film sur le célèbre groupe de rock, mais un thriller captivant, teinté de fantastique et de messages familiaux. Quand un homme (Mads Mikkelsen, un charisme hors norme que l’on ne présente plus) découvre un moyen de racheter une faute commise dans le passé qui a détruit sa vie, jusqu’où sera-t-il prêt à aller ? Quel prix sera-t-il prêt à payer ? Un effet papillon intéressant et habilement réalisé.
SPLICE
Présenté hors-compétition, le dernier film de Vincenzo « Cube » Natali était parmi les plus attendus du festival. Et c'est peu dire que l'attente n'aura pas été vaine ! Thriller scientifique, drame psychologique et film de monstre, « Splice » impose une originalité bienvenue. Avec son humour décapant, sa photographie sombre et gothique et sa créature inédite, il s'aventure souvent dans des territoires inexplorés, où se mêlent sexualité déviante, savants fous et suspense étouffant. Un délire parfaitement maîtrisé par un cinéaste hors norme, assumant sa folie avec une jubilation qui fait plaisir à voir, et des comédiens d'exception à fond dans leur rôle d'apprentis sorciers de la science. Un très grand film malade !
SURVIVAL OF THE DEAD
On le sait depuis de nombreuses années, papy Romero est obligé d’inclure des zombies dans ses films s'il veut que ses histoires soient produites. Ce que l’on sait également, c’est qu’il a envie de se faire plaisir. Avec une histoire véritablement prétexte à enchainer scènes d’action habillement maitrisées (parfait utilisation du scope dixit Fred), un humour naviguant entre le slapstick et la bande dessinée, et des plans gores (du même niveau que « Land of the Dead »), ce nouveau film de zombies est vraiment sans prétention (positivement), sans vraiment de message et du coup complètement décomplexée. Un très bon DTV et on en redemande sans hésiter.
Frédéric Wullschleger & François Rey