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Festival de Deauville 2019 : Lundi 9 septembre

10 septembre 2019
Festival de Deauville 2019 jour 1 09 septembre Share
© OCS City - HBO

Le festival de Deauville s'est ouvert pour Abus de Ciné sur le beau premier long métrage de Pipa Bianco "Share". Adapté de son cours métrage, le film met en scène Amanda, une jeune fille filmée à son insu dans une soirée étudiante alors qu'elle était ivre morte. Ne se rappelant de rien, elle va tout faire pour tenter de comprendre ce qui s'est passé et si oui ou non elle a été violée. Outre des personnages très ancrés dans la réalité et d'une justesse rare, Pipa Bianco dépeint des parents soutiens rarement vu au cinéma. Une vraie réussite soignée et musicalement très recherchée. Le film était présenté en compétition.

L'après-midi a été moins joyeuse au Casino car la pluie était au rendez-vous, mais aussi parce que "Ham on Rye" de Tyler Taormina n'a convaincu personne. Nombre de gens sont sortis de la salle alors que le film dure seulement 1h25. Ham on Rye semble être le nom de la localité où il existe deux types de jeunes, ceux qui sont allez à Monty's et qui ont été choisi, et les autres. Le film ne raconte hélas pas grand chose d'autre. Il s'attarde, groupes après groupes sur les jeunes de cette bourgade où il ne se passe rien. Le réalisateur fait le choix de filmer la banlieue contemporaine comme dans les années soixante dix. On pourrait croire l'idée intéressante mais elle est hélas très vide.

Le dernier film de la journée était le très attendu "Waiting for the Barbarians" de Ciro Guerra. Mark Rylance est poignant en ambassadeur humaniste perdu sur une frontière lointaine de l'Empire. Ses deux antagonistes, l'assez caricatural quoi que terrifiant Johnny Depp et le colérique et violent Robert Pattinson, officiers de la police de l'Empire, viennent remettre de l'ordre par la torture dans la petite ville fortifiée, sensée être soumise à l'attaque prochaine des Barbares. Le film est très beau, très soigné, aussi bien dans l'image que dans le son. Fable sur l'autre et sur la haine aveugle qu'on lui porte, mère de tout les conflits. Un très beau film.

Thomas Chapelle Envoyer un message au rédacteur
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