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Festival de Deauville 2015 : Knock Knock, une première mondiale pour ce thriller prévisible mais conduit assez habilement par Keanu Reeves

6 septembre 2015

Première
Knock Knock
de Eli Roth
avec Keanu Reeves, Lorenza Izzo, Ana de Armas...

« Knock Knock » relate l’histoire d’un architecte, Evan, marié, deux enfants, qui, un soir de pluie torrentielle, entend frapper à sa porte et se voit accueillir deux charmantes jeunes femmes perdues et sans téléphone portable. Alors que sa petite famille est à l’extérieur pour un long week-end, le laissant finir un projet pour un client, Evan va très vite comprendre qu’il ne faut pas toujours faire confiance au charme des belles inconnues d’un soir.

À la question qui lui a été posée en conférence de presse, à savoir : « Êtes-vous plus à l’aise dans un rôle de héros avec des super pouvoirs ou dans la peau d’un type banal avec des problèmes de la vraie vie et ses faiblesses ?», Keanu Reeves a répondu, «Je ne pense pas que l’un ou l’autre soit plus difficile pour moi ! ». En regardant les premières minutes de "Knock Knock", on pensait être en position de dévoiler au grand jour un méchant mensonge, tant sa prestation de père et mari était franchement peu convaincante ; et cela, contrairement à ses rôles de héros fragiles, tels que Néo (« Matrix ») ou Constantine (dans le film du même nom).

Mais très vite, on est plongé dans les dilemmes et les peurs d’un homme ordinaire et on y croit. Malgré sa tête éternelle de premier de la classe qui aimerait paraître plus rebelle (d’où la barbe), ses crises et ses paniques sont en somme crédibles. Eli Roth nous sert un film plutôt prévisible, mais se dote de quelques scènes inattendues qui ravivent la flamme du spectateur à plusieurs moments ; alors on s’accroche sans trop d’efforts jusqu’au bout.

Anthony REVOIR Envoyer un message au rédacteur