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Festival
Festival de Cannes 2016 : "Ma'Rosa", peinture de la pauvreté sans surprise signée Brillante Mendoza
Compétition
MA'ROSA
de Brillante Mendosa
avec Jaclyn Jose, Julio Diaz, Andi Eigenmann...
Décidément, notre sont les réalisateur en lice pour la Palme d'or 2016 qui se contentent d'appliquer leur petite à succès, sans réellement se renouveler. Après Ken Loach (dont le « Moi, Daniel Blake » dispose cependant d'une puissance émotionnelle rare), les Dardenne, Mungiu, voici que Brillante Mendoza nous sert un mélange de « Serbis », « Kinatay » et de « Lola ». En effet, à partir d'une histoire de trafic de drogue, il compose un film en trois parties, inégales dans la tension qu'elles amènent, et qui se rapprochent chacune d'un film précédent du metteur en scène.
La première permet de nous perdre dans un bidonville de Manille, dressant un rapide portrait de la pauvreté ambiante, et se rapproche de « Serbis » par l'aspect grouillant de la ville et l'utilisation du bruit. La seconde, caméra nerveuse à l'épaule, retrace une arrestation et dénonce les violences policières à la façon de « Kinatay ». Quant à la dernière, où les enfants du couple vedette cherchent à payer le pot de vin aux flics, elle rappelle bien entendu « Lola », dans lequel une grand-mère cherchait de l'argent pour payer la famille de l'homme que venait de tuer son fils. Rien de nouveau sous le soleil philippin donc.
Bande annonce (vost Anglais) :