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Festival
Festival d’Annecy 2022 : "Khamsa - Le puits de l’oubli", un sublime voyage
Compétition Contrechamp
KHAMSA - LE PUIT DE L’OUBLI
(Khamsa - The well of oblivion)
de Khaled Chiheb
Notre première impression sur le film :
Un petit garçon, vêtu d’une tenue verte, se réveille allongé sur un tas de sable au fond d’un immense puits. Parcourant une galerie alors que des feux semblent s’allumer pour le guider, il se retrouve dans une grande salle où il rencontre Tidar, créature géante vêtue de blanc, qui lui explique que sa mémoire est enfermée de l’autre côté d’une immense porte et que lui seul peut retrouver ses souvenirs, avant que ceux-ci ne soient figés à jamais. Voici donc le point de départ de l’enchanteur "Khamsa", du nom de la petite flamme bleue dotée d’un œil, qui va accompagner le personnage dans son périple, à la recherche des bribes de son passé.
Le film, venu d’Algérie, est un véritable enchantement visuel, alliant à des décors de cités ensevelies sous le sable, d’arbres pétrifiés, de marais aux mystérieuses stèles, des flashs-back en noir et blanc durant lesquels le son crépite comme s’il s’agissait de vieux enregistrements. Dans ces décors évoluent des personnages au design simple et lisse, contribuant à l’ambiance étrange de l’ensemble. Et peu à peu se dessine une fable troublante et sombre sur l’évolution de l’humanité, son désir d’éternité et l’innocence de l’enfance, qui ne laissera personne indiffèrent.