Festival d'Annecy 2017 : c'est parti avec le rythmé "Zombillenium", le décevant "Deep" et le docu "1917, der wahre oktober"

C'est donc l'adaptation de la BD signée Arthur de Pins qui a ouvert de manière assez triomphale le Festival d'Annecy 2017 hier soir. Cette histoire d'un père devenu l'un des employés zombies d'un parc d'attraction accueillant loups garous, vampires et autres monstres, et s'efforçant de fournir un peu de frayeurs aux clients remplit son contrat d'action, de sensations et surtout d'humour décalé. Vous pouvez retrouver la critique de Zombillénium, à l'heure où démarre le concert de Mat Bastard et la musique composée par Eric Neveux résonne sur les bords du lac pour la fête d'ouverture.

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Dans l'après c'est une déception qui attendait nos équipes avec le film espagnol "Deep" présenté hors compétition, qui cumule à la fois un point de départ sentant le déjà vu (des animaux marins qui partent à la recherche d'une autre créature... cela rappelle forcément "Le monde de Némo"), un graphisme en images de synthèses passe partout et un humour qui fait souvent flop. On oubliera bien vite cette série de rencontres aquatiques aussi ennuyeuse que balisée.

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Heureusement, en fin de soirée, "1917, der wahre oktober", une production allemande en forme de documentaire, est venu relever le niveau. Il s'agit de l'enquête très intéressante de Katrin Rothe, qui au travers d'écrits de chroniqueurs, écrivains ou poètes de l'époque, recrée une frise temporelle parcourant toute l'année 1917, jusqu'au 26 octobre, jour de prise en main de la Russie par les Bolchéviques. Raconté en voix-off par les différents personnes, représentés par des ensembles de papiers collés, cartons, feutre et autres tissus, le film alterne séquences d'animation, images d'archives, et vues sur la frise qui se construit progressivement. Un travail de fourmi qui mérite le détour et a le mérite de replacer quelques importants repères temporels concernant une révolution en plusieurs étapes.

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