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Critique Série : ALLY MCBEAL

Série créée par David E. Kelley
Avec Calista Flockhart, Greg Germann, Jane Krakowski, Peter MacNicol, Lisa Nicole Carson, Gil Bellows, Courtney Thorne-Smith, Portia de Rossi, Lucy Liu, Tracey Ullman, Vonda Shepard…

Première diffusion en France : 1998 sur Téva
Format : 44 minutes en moyenne par épisode (21 à 23 épisodes par saison ; 5 saisons)

Synopsis

Ally McBeal est une jeune avocate de Chicago. Le cabinet pour lequel elle travaille va devenir le théâtre d'histoires pénales rigolotes ou tragiques, mais aussi celui d'histoires de coeur rocambolesques.

Entre son patron branleur, la secrétaire nympho, son ex avec lequel elle est obligée de travailler, et un petit homme bizarre qui s'avère être un génie du barreau, Ally virevolte, toujours soutenue par sa colocataire, le tout sur un fond musical de Wanda Shepard...

Critique : On a tous quelque chose en nous d'Ally McBeal

Crée en 1997 aux Etats-Unis, la série est arrivée en France sur le câble en 1998. Quelques mois plus tard, M6 lance enfin la diffusion de la série. La série a immédiatement rencontré le succès aux Etats-Unis, puisqu’elle y a remporté deux Golden Globes (pour la meilleure comédie et la meilleure actrice dans une comédie pour Calista Flockhart), et ce, quatre mois après la diffusion du premier épisode. David E. Kelley, le producteur et créateur d'"Ally McBeal", est aussi le producteur et créateur d’autres séries, telles que "The Practice : Donnell et associés", "Chicago Hope", des séries qui traitent aussi du milieu judiciaire, ceci s’expliquant par le fait que David E. Kelley était lui-même avocat.

Ally McBeal est la Bridget Jones de la télévision. Ally McBeal, c’est un peu de nous toutes (« Nous les filles ») : un peu cruche par moments, un peu célibataire, un peu amoureuse, un peu trop gentille mais souvent un peu teigne, un peu intelligente, voire beaucoup (n’oublions pas qu’elle est avocate).

Parce qu’Ally McBeal est une jeune avocate célibataire de 29 ans, d’environ 45 kg toute mouillée, et qui va au tribunal plaider les causes les plus belles mais aussi les plus bizarres, en tailleur taille 14 ans (dont la jupe pourrait me servir de paréo). Derrière ses allures de midinette se cache finalement une jeune femme avec un cœur énorme, et qui ne cherche finalement « que » son Grand Amour. Celui qui sera capable de voir comme elle des personnages imaginaires, par exemple les chanteurs Barry White ou Al Green, lorsqu’elle se promène ou lorsqu’elle est en pleine plaidoirie (il faut noter que la série revisite les grands standards de la musique soul des années 60 à 90).

La série a longtemps été diffusée et rediffusée sur M6, durant 5 saisons, et si elle a permis à Calista Flockhart de faire ses preuves sur le petit écran, elle a surtout révélé Portia de Rossi, l’avocate aussi blonde que froide, qui fut d’ailleurs l’une des premières (et seules ?) actrices américaines à avoir révélé son homosexualité, ainsi que la magnifique Lucy Liu, vue depuis dans "Charlie’s Angels" et surtout dans "Kill Bill".

La particularité de cette série est réellement son côté complètement déjanté, inspiré des dessins animés Tex Avery, ce qui la rend atypique, déjantée, drôle, mais aussi touchante. Les saisons ne sont pas toutes au même niveau, certaines sont plus fades que d’autres, mais dans l’ensemble, "Ally McBeal" se distingue par sa véritable originalité.

Stéphanie Palisse Envoyer un message au rédacteur