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Critique Série : ALIAS
Série créée par J.J. Abrams
Avec Jennifer Garner, Victor Garber, Ron Rifkin, Michael Vartan, Merrin Dungey, Carl Lumbly, Kevin Weisman, Bradley Cooper, Lena Olin, David Anders, Élodie Bouchez…
Première diffusion en France : 2002 sur Téva
Format : 40 minutes en moyenne par épisode (17 à 22 épisodes par saison ; 5 saisons)
Synopsis
Jennifer Garner est Sydney Bristow (rôle pour lequel elle a obtenu un Golden Globe de la meilleure actrice de série dramatique), une jeune étudiante d’une vingtaine d’années. Sydney Bristow est aussi agent secret. Elle est recrutée par le SD6 sur les bancs de la fac, qui se présente alors à elle comme une branche secrète de la CIA.
Critique : Scénario solide, scènes d'action, et touche féminine : le dosage parfait
"Alias" est une série produite par J.J. Abrams (l’heureux producteur de "Felicity", série dans laquelle il avait repéré Jennifer Garner, qui y tenait un petit rôle) et Ken Olin ("Nos meilleures années"). "Alias" a démarré en septembre 2001 sur ABC, et six mois plus tard en France. Téva a diffusé chez nous les quatre saisons, M6 fait de même, avec quelques mois de retard : c’est comme ça que M6 vient de commencer à diffuser la saison 4 (ce qui m’oblige donc à bloquer dès à présent TOUS les jeudis soir, trop dur).
Jennifer Garner est Sydney Bristow (rôle pour lequel elle a obtenu un Golden Globe de la meilleure actrice de série dramatique), une jeune étudiante d’une vingtaine d’années. Sydney Bristow est aussi agent secret. Elle est recrutée par le SD6 sur les bancs de la fac, qui se présente alors à elle comme une branche secrète de la CIA.
Au fil du temps et des épisodes, Sydney va découvrir (de façon assez horrible, que je préfère ne pas révéler histoire de préserver un brin de suspense) que le SD6 ne fait absolument pas partie des services secrets américains, loin de là. Le SD6 est en réalité une agence secrète œuvrant contre les intérêts américains.
Cette découverte va l’amener à débuter une « triple vie » : étudiante une (faible) partie de ses journées, elle est agent double la plupart du temps. Elle propose en effet ses services à la CIA, afin de les aider à faire tomber le SD6, marchant ainsi, malgré elle, sur les traces de son père lui aussi agent double.
Dès ses premiers pas comme agent de la CIA, elle va travailler en équipe avec Michael Vaughn (joué par Michael Vartan –oui oui Vartan comme Sylvie Vartan), avec lequel, au fil des saisons, elle va construire une jolie histoire d’amour, coincée entre un père sur la défensive, un patron du SD6 un peu trop méfiant, et un métier des plus dangereux. La vie de Sydney Bristow est donc un incessant va-et-vient entre une vie « normale » avec ses ami-e-s , une vie familiale très compliquée (sa mère, elle aussi agent secret, va resurgir dans la saison 3), une vie amoureuse pas simple non plus, et un métier très risqué (comment expliquer à sa colocataire que l’on est un peu fatiguée par une « Mission - voyage d’affaire » dans laquelle on a traversé le désert à pied, ou qu’on a un énorme coquard sur le visage, en rentrant du bureau un soir… ?).
Alias est donc avant tout une série d’action et d’aventure, qui a su trouver à la fois un succès critique et un succès public, principalement aux Etats-Unis. La série ne se résume toutefois pas à une série d’action. Elle mélange, en effet, à la fois une bonne dose d’action, de suspense, mais aussi d’histoires familiales, d’amour, d’amitié. Les auteurs ont donc réussi à réaliser ainsi le cocktail idéal pour permettre au spectateur de devenir complètement accroc à cette série.
C’est en effet le dosage parfait entre actions (les cascades sont parfaitement réalisées, jouées et mises en scène) et scénario solide, qui permet à l’histoire de se construire de façon fluide, et qui permet au spectateur de se prendre complètement au jeu : Sydney Bristow n’est pas seulement un agent double, sorte de Terminator au féminin. C’est aussi une jeune femme qui en chie grave (on peut le dire !) dans sa vie personnelle, qui a ses failles, ses faiblesses (elle pleure d’ailleurs beaucoup). Et Alias n’est pas seulement une série télé « musclée », mais est aussi une belle histoire d’amour entre Sidney Bristow et ses amis, ses parents, un homme (et quel homme !).
De quoi satisfaire tout le monde (notamment moi, vous l’aurez compris).