YAKARI, LE FILM
Le respect de la nature
Yakari, jeune indien sioux, rêve de chevaucher un jour celui que sa tribu appelle Petit Tonnerre, un pur sang plus rapide que tous les autres et réputé impossible à capturer. Afin de prouver sa bravoure, il part à la recherche de celui-ci et sera amené à l’aider en dégageant sa patte coincée par une pierre. En récompense, son totem Grand Aigle, lui remettra une plume de bravoure et lui fera cadeau d’un don : celui de parler avec les animaux…
Avec de très beaux et multiples paysages en fond et une animation des personnages assurant quelques scènes spectaculaires, "Yakari, le film" garantit à la fois le dépaysement et l’aventure. Adapté librement des bandes dessinées originales de Derib et Job, cette histoire qui s’intéresse à comment un jeune indien est devenu ami avec le cheval Petit Tonnerre et a gagné sa première plume de courage, constitue un divertissement estival visant tout de même les plus petits. Si la structure 3D des personnages est certes un peu trop lisible, les couleurs plus soutenues faisant qu’ils se détachent particulièrement sur des décors aux aspects de peinture et aux couleurs plus éteintes, la fluidité des mouvements permet de s’immerger dans ce far west encore sauvage qui sert de décor à cette fable sur le respect entre humain et nature, et notamment envers les animaux.
En donnant la parole aux animaux (puisque Yakari gagne le don de communiquer avec eux), c’est ainsi le thème de l’amitié qui est mis en avant tout au long du métrage. Alliant quelques éléments de fantastique à une aventure plutôt codifiée western, le film s’avère un successeur digne des deux séries télé qui avaient déjà adapté les aventures du petit indien en animation (en 1983 puis 2005), avec une vraie qualité d’animation en plus. À retenir également, que contrairement aux films Disney, "Yakari, le film" ne mise pas tout sur des personnages secondaires amusants, mais préfère mettre les moyens sur une efficace scène dans des canyons ou une poursuite dans les glaces. Tentez donc l’aventure !
Olivier BachelardEnvoyer un message au rédacteur