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WEDDING NIGHTMARE

Très bonne surprise

La famille Le Domas a fait fortune dans les jeux de société. Au moment du mariage de leur plus jeune fils Alex avec la belle Grace, cette dernière, pour respecter la tradition, doit tirer une carte dans une boite mystère qui indiquera le jeu de la soirée et signera son entrée dans la famille. Elle tire le Cache Cache…

Wedding Nightmare film image

Avec une prémisse à la limite de l'absurdité et du ridicule, une mariée blonde fuyant à travers une immense villa, pourchassée par sa belle-famille armée jusqu'aux dents qui veut l'exécuter avant l'aube de peur de rompre un pacte rituel avec un mystérieux protecteur, le film avait de quoi faire peur et le potentiel pour devenir un nanar cosmique.

Mais c'est au contraire une bonne surprise qui attend le spectateur grâce, sans aucun doute possible à la performance de Samara Weaving qui porte le film de bout en bout. On peut même dire qu'elle tient la dragée haute à une certaine Ellen Ripley (Sigourney Weaver dans "Alien") ou à Laurie Strode (Jamie Lee Curtis dans "Halloween") pour ce qui concerne la violence, l'ingéniosité et le courage.

Riche en images très graphiques et en gore bien comme il faut, le film possède ce côté étrange qu'avait le "Evil Dead" de Sam Raimi (Samara Weaving a d'ailleurs joué dans "Ash vs Evil Dead") où le spectateur ne sait jamais s'il doit rire ou être effrayé en raison de l'extravagance jusqu'au boutiste des séquences qui lui sont présentées.

Avec un amour visible des jump-scares, le film s'ébat dans une horreur à la mise en scène simple mais efficace, alignant les moments comiques maîtrisés. La musique et la bande son sont soignées, de même que les costumes et les décors.

Pour résumer, un film facile et assez léger, qui provoquera sans doute un ou deux frissons et de bons éclats de rire, mais un film qu'il faut surtout aller voir pour la superbe performance de son actrice principale qui met un grand coup de pied dans les clichés du genre (de la last standing girl à la scream queen). Ne pouvant se fier qu'à son courage et ses ressources, la jeune femme n'hésite pas à jurer (l'une des raisons, avec l'amour immodéré du sang qui gicle, qui font que le film est interdit aux moins de 12 ans), à frapper et à se défendre face à qui que ce soit.

Thomas ChapelleEnvoyer un message au rédacteur

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