VIC LE VIKING 2 : LE MARTEAU DE THOR
L'odyssée de Vicky
Vic est chargé par son père et les hommes du village de voler des pillards endormis. Il s’approche d’un homme qui porte des clefs autour de la ceinture, mais se fait coiffer au poteau par une gamine. Alors que les hommes se réveillent, une bagarre éclate et Vic se retrouve prisonnier avec des esclave esquimaux qu’il va aider à s’échapper…
Sortie Directe en Vidéo, DVD et Blu-Ray le 18 octobre 2012
Le second volet live des aventures de Vic le Viking est avant tout une quête, visant à récupérer l'amulette du chef du village (en l'occurrence le père de Vic, lui-même enlevé par Sven le terrible), et permettant d'ouvrir l'accès à un palais de glaces éternelles situé au Groënland dans lequel se trouve l'arme la plus puissante au monde : le marteau de Thor.
Vic étant connu pour son intelligence, il résout les problèmes les plus compliqués en se frottant le nez, comme dans le dessin animé original, le réalisateur ayant la bonne (ou mauvaise?) idée de représenter graphiquement la pluie d'étoiles liée au jaillissement de l'idée qui lui sauvera la mise... Le film offre donc son lot d'énigmes niveau sous-Indiana Jones avec sols mouvants et risques d'éboulement déjà vus mille fois, et une bonne dose de rebondissements un peu trop balisés.
Les pitreries des personnages amuseront certainement les plus petits et navreront les plus grands (rarement des chorégraphies de batailles auront été aussi peu maîtrisées...). Heureusement un humour de fond transparaît ici, relevant un peu le niveau du premier film. Ainsi les guerriers prennent Vic pour une fillette (à cause de ses cheveux oranges et mi-longs), les marins rapiècent la voile du drakkar avec les culottes et soutien-gorges des Valkyries (sortes d'Amazones du nord visiblement). Et l'intelligence est au cœur du débat, le père se demandant d'où vient celle de son fils, et arguant que « sûrement pas de sa mère », il en a vite fait de tirer une conclusions hâtives pourtant incohérentes.
Si, à la façon d'un dicton, on apprendra avec un sourire en coin que « les plus grands trésors sont cachés derrière les plus gros cadenas », on se désolera des raccourcis scénaristiques pris régulièrement (notamment lors des retrouvailles avec les esquimaux...) qui donnent une sensation de bâclé. On regrettera aussi des effets spéciaux limités (éboulements du palais de glace, passage des rapides dans les gorges...), les images de synthèses étant ici plus intéressantes pour esquisser des décors, bien plus spectaculaires et majestueux que dans le premier épisode, qui affichait sur ce point son manque cruel de moyens.
Olivier BachelardEnvoyer un message au rédacteur