UNDERWORLD : NOUVELLE ÈRE
Suite mais pas fin
Aller voir un film comme celui-ci demande un peu d’honnêteté intellectuelle : il s’agit d’un film d’action, américain, sur des loups-garous et des vampires. C’est donc une grosse machine américaine, destinée à faire de l’argent (avec sa pub massive) et aussi à mettre en avant les belles formes de Kate Beckinsale. Une fois coupée l’herbe sous les pieds des détracteurs qui n’auront pas vu et ne voudront pas voir le film pour ces motifs, on peut se concentrer sur le film lui-même.
Le scénario est relativement hermétique pour ceux qui sont indifférents aux loups-garous et autres vampires, mais très consistant pour ceux qui suivent cette saga destinée à explorer un univers riche souvent dédaigné, puisqu’appartenant au film de genre.
Le film ne fait pas offense aux précédents, loin de là, et Len Wiseman le réalisateur des deux premiers épisodes, qui a permis à la série de tenir sur pieds, se contente ici d’être scénariste et producteur. Il a fait appel à deux inconnus suédois pour la mise en scène qui ne démérite pas. Le montage est un peu moins charcuté qu’à l’accoutumée et l’action fonctionne terriblement bien.
On est heureux de retrouver le personnage charismatique et gracieux de Kate Beckinsale après le prequel qui s’est fait sans elle. On retrouve toute l’atmosphère de la franchise, ses lumières bleutées, ses très bons effets spéciaux, ses costumes qui claquent et on est au final assez conquis devant un film d’action musclé et travaillé, qui ne vise qu’à ravir les fans du genre. À les écouter, c’est mission accomplie.
Ivan ChaslotEnvoyer un message au rédacteur