UNDERWORLD
Roméo et Juliette les vampires façon Matrix
Dès le début du film, le spectateur est plongé dans un monde sombre et gothique, aux nombreuses influences de "The Crow", "Dark City" et autres "Dracula". Une des premières scènes de fusillade rappelle étrangement un certain "Matrix", qu'il s'agisse de la course poursuite endiablée ou des acrobaties d'une Kate Beckinsale en combinaison et imperméable de cuir noir !
Malgré ces références, on ne sait pas trop où l'on va. Mais on arrive peu à peu à comprendre les positions des divers protagonistes. Les coloris du film sont assez sombres, avec des ambiances noir/blanc et des yeux bleus vampiriques qui peuvent parfois prêter à sourire. Fait étonnant, il fait toujours nuit et la pluie est omniprésente. On découvre alors les pouvoirs de chacun des clans pour briser l'immortalité de leurs ennemis. Et l'on s'étonne de l'absence de référence à des solutions ancestrales (ail, pieux…).
L'histoire d'amour impossible entre Selen et Michael Corvin est interrompue par les combats entre les vampires et les loups garou. Leurs transformations sont quelque peu lassantes, malgré des bon effets spéciaux. On restera quelque fois déçu par la longueur des scènes, par les faiblesses de rythme, par certains passages absurdes et encore plus par la scène de fin ouverte ! Un film qui va sûrement décevoir les puristes du genre.
David BrejonEnvoyer un message au rédacteur