THE DARKEST
Faire peur avec rien
Christophe et Céline n’ont plus vraiment d’histoire. Mais pour faire revivre la flamme, elle accepte de le suivre dans une expédition en montagne. Au cœur des ténèbres d’une nuit sans lune, ils ne vont plus être seuls…
Toute la force de "The Darkest" réside dans son inventivité horrifique. Avec une recette vieille comme le monde, la peur du noir, Robin Entreinger parvient à faire se dresser les poils sur la nuque. Il exploite à fond son concept, de manière très scolaire mais efficace, en prenant le temps de faire disparaître deux sources de lumière potentielles : le téléphone et l’une des lampes frontale, pour ensuite laisser ses personnages seuls dans le noir. Seuls ? Pas vraiment.
Les acteurs sont affreusement mauvais, tout le temps faux, mais la nuit, on les voit moins, alors on peut y croire. Le problème revient quand leurs voix, en off le plus souvent, viennent gâcher la construction dramatique. Mais la plupart du temps, se sont seulement leurs souffles et leurs cris qui impriment la bande son et qui vrillent les oreilles.
Si l’on passe les incohérences du scénario et que l’on oublie l’absence d’explication finale ainsi qu’une fin un peu facile, on peut garder le souvenir d'un bon petit moment de frisson et d'une véritable implication du spectateur dans la recherche de sources lumineuses. Robin Entreinger fait aussi démonstration d’une belle utilisation du hors champ et des inserts horrifiques.
Tout n’est pas à jeter donc. "The Darkest" est la preuve que l’on peut faire un film avec rien et avec des mauvais acteurs, sans se planter complètement.
Thomas ChapelleEnvoyer un message au rédacteurBANDE ANNONCE
COMMENTAIRES
Kapone
vendredi 8 novembre - 10h08
Jamais vu un film aussi nul !! C'est quoi ces acteurs !! Nan mais franchement !!!