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TELLE MÈRE, TELLE FILLE

Un film de Noémie Saglio

Fusionnelles

Mado, mère de Avril, est une éternelle adolescente vivant chez sa fille depuis sa séparation. Avril joue en fait le rôle de sa génitrice, elle a un travail et une vie bien plus stable que celle de Mado. Une confrontation éclate lorsque la mère et la fille se retrouvent enceintes au même moment. La colocation devient explosive, avec la crise de jeunisme de Mado. Des changements sont sur le point d'arriver...

La réalisatrice Noémie Saglio avait sorti deux films en 2015 : "Toute première fois", qu'elle réalisa avec Maxime Govare, et "Connasse, Princesse des cœurs", dans laquelle elle refaisait jouer le rôle principal à Camille Cottin. On découvre ici avec joie Juliette Binoche dans un rôle comique qui lui va à merveille. Jouant les quinquagénaire déjantée, en pleine crise d'adolescence, elle dénote par rapport au personnage de Camille Cottin, toute en sagesse dans ce film.

Le thème des conflits entre générations, ainsi que le comportement des mères qui ont du mal à vieillir font de cette comédie basique, aux situations plutôt convenues une œuvre relativement agréable. Si les gags amusent dans la première partie du film, le scénario baisse d'un cran par la suite, s'enlisant peu à peu, sans exploiter toutes les situations.

Heureusement, il y a les interprètes. Lambert Wilson, en chef d'orchestre beau et sexy, joue avec entrain l'ex de Juliette Binoche. Catherine Jacob, en belle mère dépressive, enchante au fil des scènes. Ainsi le duo composé par Juliette Binoche et Camille Cottin, et tous les seconds rôles participent à faire de "Telle mère, telle fille" une émouvante et sympathique comédie. À noter que la bande originale du film est signée Matthieu Chedid. On regrettera juste le fait qu'il s'agisse de reprises.

David BrejonEnvoyer un message au rédacteur

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