Festival Que du feu 2024 encart

TBISILI TBILISI

Un récit en miroirs

Un réalisateur sans argent, écrit un scénario, et parcoure la ville de Tbilissi, devenue pleine de mendiants et de personnes qui tentent simplement de survivre, comme l’un de ses anciens professeurs qui tient une échoppe…

Tbilisi Tbilisi commence avec le quotidien glauque d’un réalisateur aux aboies, et de divers personnages tous contraints de ravaler leur fierté pour gagner un peu d’argent, et éventuellement oublier leur triste sort dans l’alcool. Alternant scènes en couleur et en noir et blanc, le film prend tout son sens vers la fin, avec l’explication de ce parti pris, pas uniquement esthétique au final. Réalité se mêle alors à la fiction, avec les influences quotidiennes mises en évidence, et les personnages prenant corps.

Malgré ce principe intéressant, on regrettera l’overdose de dialogues pseudo-phylosophiques, et surtout une post synchronisation catastrophique, qui espérons le sera améliorée pour la sortie du film en salles. Excessif et misérabiliste, le film a bien du mal à retenir une attention soutenue, et sombre dans une routine de détails, qui ne permet de s’attacher à aucun personnage. Dommage.

Olivier BachelardEnvoyer un message au rédacteur

Laisser un commentaire