SUR LE SEUIL
Une bonne idée de départ
L'étrangeté des coïncidences est un thème classique du cinéma. Et cela peut prendre des significations mystiques selon les auteurs, avec des connotations fantastiques ou simplement liées à la troublante notion de destin. D'où les films de Lelouch, ou des comédies sur la rencontre de deux être, telles Next Stop Wonderland ( Et plus si affinités ! ). Avec Sur le seuil, c'est du coté du fantastique que lorgne Eric Tessier.
Et l'idée de base de son scénario fait penser à du Stephen King. Car le fait que les choses écrites par un romancier puissent se produire dans la vraie vie semble un concept classique. Il est complexifié quelque peu ici, par des moyens tirés par les cheveux, que nous ne détaillerons pas ici. Et comme l'on devine dès le départ la teneur de ces coïncidences, le spectacle qui suit n'est quasiment que pur illustration, sans grande tension. D'autant que les interprètes en font des tonnes, tentant de relancer le mystère là où le spectateur a déjà dix longueurs d'avance. Plus de fantaisie aurait peut être évité à ce film de plonger droit dans la série B.
Olivier BachelardEnvoyer un message au rédacteur