LE SOURIRE DE MA MÈRE
Le poids de la religion en Italie : édifiant
Ernesto (Sergio Castellito), peintre de renom, athée, découvre que sa famille a entrepris en cachette, de faire sanctifier sa mère…
De Marco Bellochio j'avais gardé le souvenir insupportable du théâtral 'La nourrice'. Quelle ne fut donc pas ma surprise à la découverte de ce petit diamant noir, aux milles facettes qu'est 'l'ora de religion'. Baignant dans une atmosphère de conspiration, à la fois étouffante et fascinante, l'on découvre les pressions, chantages, et autres bassesses dont est l'objet Castellito. Celui-ci a une tare : il est athée et doit donc se convertir, pour le bien de sa famille. Le dilemme nous suffoque, le piège se referme, et l'intrigue nous emporte. D'image magnifique en scènettes mystérieuses, ce film vous envoûtera par sa musique et son parfum de surréalisme, qui ne serait dit-on, pas si loin de la réalité du poids de la religion, de l'autre côté des Alpes.
Olivier BachelardEnvoyer un message au rédacteur