Festival Que du feu 2024 encart

PRANK

Un film de Vincent Biron

Césars... et Rosalie

Au sein d'un groupe de quatre, constitué d'une fille et trois gars, il y a celui qui domine les échanges, celle qui joue avec, le fidèle qui suit et se tait et enfin le débutant ou celui qui joue une autre partition... La demoiselle essaie de donner des ficelles à celui qui pourrait bien être le prochain et le préféré...

Tout débute de façon anodine et ludique avec une bande d'adolescents québécois. Auteurs de nombreuses conneries plus ou moins sérieuses, ceux-ci s'amusent sévère. Mais cela est moins anodin et léger qu'il n' y paraît. Ils sont quatre, une fille et trois gars. Il y a le chef, c'est un des gars off-course et deux compères mâles, fidèles (surtout l'un deux), et la fille est bien entendu la compagne du chef, du mâle dominant. Les relations au sein du groupe vont bouger... y compris au sein du couple.

Mais ce n'est pas simple le rapport entre l'individu et le groupe. Est-ce qu'il faut rester proche de ses membres même s'ils vous maltraitent un peu, car ces derniers vous tiennent tellement chaud ? "Prank" ne surprend guère. On y trouvera la rivalité entre mâles, les relations amoureuses établies, naissantes et évolutives, le tout au sein de ce groupe d'adolescents de la classe moyenne peut être très moyenne. Cela donne une sorte de "César et Rosalie" adolescent et contemporain. Dans ce dernier Rosalie donne les ficelles à David, le rival de César, elle lui dit « César il est vivant il existe..... » et lui écrit «  tu m'emmènes sans m'emporter, tu me tiens sans me prendre et tu m'aimes sans le vouloir..... ». Dans "Prank" aussi les acteurs sont remarquables et le tout est très bien écrit. Un film à faire découvrir à vos adolescents.

Jean-Marc MartyEnvoyer un message au rédacteur

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