POMPON OURS
Un concentré de tendresse et de poésie
Ce programme réunit cinq histoires mettant en scène l’ourson Pompon, ses parents et ses amis dans les montagnes et forêts où ils vivent…
Faisons tout d’abord preuve de transparence : ce programme ne contient aucun inédit et réunit en fait cinq épisodes de la série d’animation "Pompon Ours" diffusée sur France Télévisions (également accessible sur le site France.tv). Mais cela ne signifie pas pour autant qu’il n’y a aucun intérêt à aller voir ces dessins animés en salles car ils y prennent une tout autre dimension sur grand écran et c’est une belle occasion pour emmener les très petits d’aller se faire leur première séance cinéma de leur vie (NB : si le distributeur KMBO indique un public à partir de 4 ans, c’est accessible dès 3 ans).
C’est donc avec un vrai plaisir que petits et grands plongent dans les aventures de Pompon, adaptées des livres de Sébastien Chaud – oui, aussi les adultes, qui se délecteront des subtilités que ne percevront pas les enfants ainsi que de la tendresse des situations qui pourront évoquer leur vécu de parents.
Le programme s’ouvre avec "Tout un poème", un épisode bienveillant où il est question de créativité et de fête des pères. Suit une autre ode à l’amour filial, "Un trésor de maman", qui propose une jolie complicité entre la mère et le fils dans une aventure pleine de poésie. Vient ensuite "Je veux un petit frère !" qui aborde avec une grande tendresse la relation aux autres et la question de l’amitié. Le quatrième épisode, intitulé "La Chasse au Zardibule", est une quête faisant l’apologie de l’imaginaire. En conclusion, "La Constellation du raton" est un vibrant appel à la bonté et une vénération de l’amitié.
Si le côté « Picasso » des visages peut parfois perturber, les dessins sont magnifiques, avec des personnages expressifs et des paysages colorés. On s’attache rapidement aux protagonistes, avec une sympathie particulière pour Coin-Coin, mignon et drôle à la fois. Enfin, notons que parmi le casting vocal on retrouve, entre autres, Pauline Brunner, que l’on avait découverte dans "Ernest et Célestine".
Raphaël JullienEnvoyer un message au rédacteur