PLEASANT DAYS
Intérêts divergents
Que reste-t-il à la jeunesse hongroise si le seul moyen de se procurer de l'argent est d'abandionner son bébé ? Si l'on en vient à vendre des parties de soi ? La jeune mère n'a pas grand espoir ici, même si elle ne voulait pas de l'enfant, et s'apercevra un peu tard que son fils a réellement une importance. Chacun des personnages n'agit dans ce film que dans son propre et unique intérêt, comme un symbole de la société individualiste qui gagne du terrain dans ce pays dit de l'Est.
Si le propos est cruel, le traitement lui, est des plus cru. Donnant à voir aussi bien l'accouchement dans un lieu glauque, un bain dans une machine à laver démontée, qu'un viol sur un parking particulièrement désert. Le tout n'est donc pas très positif, et pêche un peu par excès de misérabilisme.
Olivier BachelardEnvoyer un message au rédacteur