PLAYBOY À SAISIR
Un Tanguy version « beau gosse »
Un jeune trentenaire, plutôt beau gosse, ne parvient ni à s’engager dans une relation amoureuse, ni à quitter le domicile parental. Exaspérés, ses parents louent les services d’une jeune fille qui doit le faire tomber amoureux…
Playboy à saisir s’empare d’un sujet à la mode (les trentenaires célibataires qui vivent chez papa maman) et tente d’en faire une comédie sympathique. En effet, c’est plutôt le cas, le sujet est rigolo, les situations souvent cocasses, et le tout servi par un duo charmant, dont Sarah Jessica Parker (Sex and the city), toujours à mi chemin entre le machiavélisme et la nunucherie effrontée. Les seconds rôles des amis sont eux aussi sympathiques, dans leurs excès et surtout dans la caricature la plus totale.
Pourtant, tout cela ne suffit pas à faire un bon film. Le scénario tient sur un post-it et est prévisible au possible. Peu d’originalité se dégage finalement d’un film où toutes les tentatives de susciter des émotions échouent. En bref, un joli film de printemps, pour une soirée DVD entre potes, ou un larvage devant M6, mais dont on se passerait très bien de la sortie en salles.
Rémy MargageEnvoyer un message au rédacteur