LE PLAN B
I’m a single lady
Zoe est l’archétype de la « business woman », qui a fait le choix de son travail au détriment de sa vie perso, et qui se rend compte que, passé 30 ans, si on ne veut pas faire des enfants trop tard, les choix sont limités… et l’insémination artificielle est une option.
Bien entendu, dans ce type de comédie, il fallait un beau gosse, et on nous donne à la place : Alex O'Loughlin, un éleveur de chèvres et producteur de fromages, certes bien foutu, mais qui aurait plutôt le charisme d’une huître… The girl from the block ne sera donc pas éclipsée !
Le dernier ingrédient de cette « cheesy romance » est le romantisme : dîner aux chandelles dans un parc, où brillent des milliers de guirlandes de Noël, petit jeu de l’arroseur arrosé (le t-shirt mouillé est un bon élément déclencheur du premier baiser !), etc.
Ensuite, le film va balayer tous les stéréotypes les plus grotesques de la grossesse et de la parentalité : les enfants insupportables, les parents épuisés qui regrettent d’avoir mis au monde leur progéniture, les envies de femme enceinte, les sautes d’humeur, la libido exacerbée… tout y passe, y compris le groupe de paroles entre mères célibataires (et célibattantes) hystériques, qui rejettent l’accouchement médicalisé.
Avec son générique façon dessin animé des années 50 et les bonnes valeurs familiales américaines exposées, « Le plan B » est une comédie romantique pleine de bons sentiments, qui fait sourire, mais qui s'avère surtout terriblement mièvre.
Véronique LopesEnvoyer un message au rédacteur