PINOCCHIO LE ROBOT
Une relecture moderne, mais impersonnelle
Allez savoir ce qui passe par la tête des cinéastes depuis quelques années, chacun voulant son Pinocchio. Après l’expérience sage de Coppola producteur, et le désastreux film de Benigni, voici donc une version en images de synthèse. La transposition dans une ville du futur, permet aux auteurs d’introduire dans le conte quelques dimensions écologiques, les gamins tentant de préserver les rares vestiges de nature, et de sensibiliser nos chères petites têtes blondes aux problèmes d’environnement et d’emprise de la technologie sur notre quotidien.
Cependant, en optant pour une construction à la Disney, avec personnages secondaires sensés être drôles (un robot râleur et un robot benêt), le film suit tout de même des sentiers déjà rebattu. D’autant que les transpositions dans le monde moderne (ou futuriste), devant évoquer aux enfants des univers peut être plus fascinants, les robots et manèges baleine ne font que faire perdre au récit sa nostalgie, matinée de sagesse ancestrale. Une inutile réinterprétation...
Olivier BachelardEnvoyer un message au rédacteur