LES PAPAS DU DIMANCHE
Déja vu !
Louis Becker nous propose un film tendre et touchant sur la séparation familiale. Pour sa première mise en scène, il nous offre une œuvre rationnelle mais basique, un film qui ne sort pas des sentiers battus, et donc sans surprise. Il s'attarde ainsi sur le coté sociologique du personnage. Louis Becker nous dresse le portrait d’un papa poule joué par le charmant Thierry Neuvic, pour la première fois dans un grand rôle, alors qu'il était auparavant cantonné aux séries télévisées. On le retrouvera aussi ce mois-ci à l’affiche de « Sherlock Homes 2 : Jeu d’ombres ».
Il partage ici la vedette avec Hélène Fillières, comme ce fut le cas dans « Mafiosa ». Vue notamment dans « Les Yeux de sa mère » de Thierry Klifa, cette dernière interprète ici une célibataire un peu froide jouant au poker. Aux côtés de ces deux personnages on remarquera des seconds rôles comme Olivier Baroux et Marilyne Canto, formant le couple d’amis au renfort de Thierry Neuvic.
De plus les enfants du couple se distinguent aussi, avec notamment Nina Rodriguez, vue dernièrement dans le film de Zabou Breitman « No et moi », ainsi que dans « Le Premier jour du reste de ta vie » de Rémi Besançon. Elle porte tous nos espoirs quant à son avenir cinématographique.
De nombreuses situations conventionnelles du bobo divorcé sans soucis d’argent laisseront le spectateur quelque peu rêveur. Et celui-ci devra endurer un enchaînement de discussions téléphoniques peu plausibles. Le film arbore ainsi une carence d’originalité, qui fait que Louis Becker signe donc un film digne, mais qui semble plus formaté pour la télévision que pour le grand écran.
David BrejonEnvoyer un message au rédacteur