LA PANTHÈRE ROSE 2
Pitreries plutôt amusantes
Alors que de nombreux objets précieux sont dérobés par le monde par un certain Tornado, le directeur des services secrets français est chargé de constituer une dream-team composée des meilleurs enquêteurs internationaux, dans laquelle il voudrait bien ne pas devoir inclure Clouzot…
Tout le monde connaît la série des « Panthère rose », du nom d'un fameux diamant de couleur rose, signée Blake Edwards et interprétée par Peter Sellers. Malgré ses dons de comique grimaçant et visuel, Steve Martin n'avait pas réussi, dans un premier volet, à s'inscrire dans la lignée de son prédecesseur. Voici chose en partie réparée, grâce à un deuxième volet plutôt distrayant, si l'on évacue les biens trop nombreuses incompréhensions orales entre personnages, sur les noms, les mots de passe, ou certaines expressions. Mais le film est pourtant à voir impérativement en version originale pour apprécier le ridicule accent français de Steve Martin et de sa secrétaire, Emily Mortimer.
Le comique de répétition fonctionne à merveille, et certaines scènes promettent de devenir cultes, qu'il s'agisse de la scène sur le balcon du Vatican, ou surtout de l'incendie dans le resturant de Rome dénommé « la plata de nada », qui recèle un assez incroyable jonglage à base de bouteilles de vin. Les rivalités amoureuses entre Steve Martin et Andy Garcia fonctionnent également, tout comme les leçons de bonne conduite et de bienséance envers les femmes, dont a bien besoin cet enquêteur au regard lubrique dès qu'une jupe traîne dans les parages. Un film idéal pour les vacances de février.
Olivier BachelardEnvoyer un message au rédacteur