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OZZY, LA GRANDE ÉVASION

Animation qualité minimale pour scénario à consistance minimale

Ozzy est un chien turbulent, toujours prêt à faire les 400 coups avec sa maîtresse, la jeune Paula. Mais quand les parents de celle-ci sont invités à un salon de bande dessinée au Japon, la possible mise en quarantaine du chien les décide à le laisser dans une pension de luxe pour un mois. Mais celle-ci n’est qu’une façade qui cache en réalité une infâme prison…

Dès les premières images, ce long métrage d'animation venu d'Espagne dévoile ses faiblesses en termes d'images de synthèses. Si un soin indéniable est apporté à la toison des nombreux cabots qui composent le "casting" (entre ceux du voisinage et ceux de la prison), le niveau de détail des décors comme la fluidité des mouvements ne sont pas au rendez-vous. Et cette sensation est encore renforcée lors des scènes de poursuites, comme lorsqu'Ozzy, à peine emprisonné, essaye de s'échapper en poursuivant une camionnette. Une scène qui étrangement donne la sensation... d'avoir été « tournée » au ralenti.

Côté scénario, le film ne fait pas non plus preuve d'un grand développement. On s'étonne d'ailleurs d'un énorme manque de transition entre la pension et la prison, quasi aucune explication n'étant fournie quant aux motivations de ce patron véreux, qui enferme les chiens et en utilise d'autres comme matons. Bref, ciblé pour un public clairement inférieur à dix ans, cette histoire de prisonniers et de leurs tentatives d'évasion paraît totalement déconnectée du début du métrage, faisant certes la part belle à un sympathique quatuor de toutous, mais laissant assez perplexe côté histoire. Dommage.

Olivier BachelardEnvoyer un message au rédacteur

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