ORLANDO VARGAS
Ambiance pas si prenante
Orlando Vargas est le récit, qui aurait pu relever d’une grande puissance dramatique, d’un homme qui décide de se séparer de sa femme et de son fils pour mieux les protéger. Mais au lieu de choisir une quelconque action, le réalisateur choisit de nous conter l’absence, le spleen de ce personnage principal, dans une sorte d’errance sans fin. Aurélien Recoing donne certes du mystère à cet homme, comme damné pour des enjeux inconnus et qui seront à peine suggérés.
Mais bizarrement, ce bannissement du monde, qui se fait dans un lieu ensoleillé, contrastant par sa beauté de paysages avec la tristesse de l’homme, ne nous prend pas à la gorge. Rentrer dans ce film reste difficile, même si l’on tente de se laisser aller à la douceur de l’embrun empoisonné et des images d’une mer aussi peu calme que l’esprit du protagoniste. Dommage.
Olivier BachelardEnvoyer un message au rédacteur