Festival Que du feu 2024 encart

ORANGE COUNTY

Un film de Jake Kasdan

Teen movie quand tu nous tient …

Dans le comte d’Orange, en Californie, on ne peut être que surfeur. Notre héros, Shaun, est donc un adolescent, surfeur, en terminale et qui va passer son diplôme de fin d année. Sa famille est plutôt éclectique : ses parents sont divorces, le père est marie à une jeune minette qui n en veut qu a son fric, sa mère s est remarie avec un vieux septagenaire en chaise roulante, histoire de ne pas avoir à travailler, et son frère Lance est un junkie de trente ans qui compte bien vivre au crochet de ses parents ad vitam eternam. Mais la mort d un de ses meilleurs amis va terriblement changer son avenir. Un jour, sur la plage, regardant l horizon, ou son pote a tragiquement disparu, il découvre à moitie enfoui dans le sable un livre ! Une sorte d ‘épiphanie se produit ! Il va le lire une trentaine de fois, et va en venir à la conclusion qu’il veut intégrer Stanford, pour devenir écrivain et suivre les cours de son mentor, Marcus Skinner, auteur du bouquin. Apres avoir dûment rempli toutes les formalités d admissions, il apprend que malheureusement il n est pas accepté. Ne voulant pas se laisser abattre par une telle nouvelle, il part à Stanford, pour rencontrer le responsable des admissions…

Enfin, nous avons le plaisir de voir sur grand écran Colin Hanks, le fils de Tom. Apres l avoir suivi dans le feuilleton télévisé « Roswell », on a le plaisir de le voir dans un rôle plus complet, bien qu encore léger. Néanmoins, je pense que, une fois n est pas coutume ce jeune homme peut avoir un avenir prometteur dans le cinéma.
Jack Black est par contre décevant dans le rôle du frérot junkie, déconnecté du matin au soir. On le préfère dans L’ amour extra large, ou son rôle était bien plus gratifiant que celui du gros porc à l humour salace.
On passe tout de même un bon moment, et encore un grand merci a Colin Hanks dont la performance fait de ce film un teen movie beaucoup moins superficiel que les autres (bien que la morale reste très banale).

Olivier BachelardEnvoyer un message au rédacteur

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