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THE OPEN ROAD

Un film de Michael Meredith

Une route dont on connait la destination

« The Open Road » nous projette dans la quête de Carlton, jeune homme sans histoire, qui soudain se voit confronté aux graves problèmes de santé de sa chère et tendre maman. Cette dernière, sentant la mort proche, demande à son fils de partir à la recherche de son mari, Kyle, qui a déserté sa famille des années auparavant. Ne pouvant se défiler face au dernier souhait de sa mère, Carlton décide alors de se lancer à corps perdu dans cette croisade paternelle haute en couleurs…

« The Open Road » est un petit film sans prétention qui réussit à nous transporter au long d’un sympathique road trip composé de personnages hauts en couleurs et assez attachants. Pourtant, le film en lui-même ne sort pas des sentiers battus et ne brille pas par son originalité. Les thèmes sont classiques, mais efficaces : la quête de l’être aimé mais refoulé, la quête de l’amour, la quête de soi. Malgré un 655ème film traitant de ces sujets, il faut avouer, que parfois, « The Open Road » arrive quand même à nous émouvoir et à capter l’intérêt. Cela dit, le film ne surprend pas. Le réalisateur pensait certainement nous guider alors qu’il donne plus l’impression que nous le guidons.

Le film est certes prévisible à 100% mais il ne s’agit pas d’un thriller à grand suspens. Ce qui est important ici, est qu'on se laisse embarquer et tirer. Le spectateur sait où il va, il veut juste découvrir comment. Les prises de vues, sur les paysages aussi magnifiques que vastes, laissent une large place à l’évasion de l’esprit et du corps. Une belle photographie et une musique adaptées font de ce film un joli road trip à partager en famille.

Coté acteurs, la prestation d'ensemble est plutôt bonne. Justin Timberlake (Carlton) nous prouve à nouveau qu’il n’est pas juste bon à chanter du bling bling. Son ton est juste, droitement mené et répond parfaitement bien aux challenges lancés par Jeff Bridges (Kyle) aux allures de Big Lebowsky avec 30 ans de plus. Ce qu’il faut retenir ici, c’est qu’avec peu, on peut faire pas mal (sans dire beaucoup). De plus la prestation de Timberlake laisse à penser qu’avec encore un peu de travail et d’expérience, il aura le droit peut-être, un jour, à un second rôle oscarisable… A bon entendeur !

Jean-Philippe MartinEnvoyer un message au rédacteur

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