MUSH-MUSH ET LE PETIT MONDE DE LA FORÊT

Voici donc que débarquent au cinéma de malicieux petits champignons, animés en images de synthèses, pour un ensemble de trois courts métrages relatant leurs aventures. Imaginés d’après un personnage dessiné puis sculpté par l’artiste belge Elfriede de Rooster, ces personnages font l’objet d’une sérié télé de 48 épisodes de 11 minutes et 2 spéciaux de 22 minutes. Le premier court métrage, "Le gardien de la forêt" sert en quelque sorte d’introduction, permettant d’expliquer (notamment aux petits) le pouvoir dont dispose chacun des personnages, mais aussi de dévoiler leurs caractères, Mush Mush s’avérant peu courageux, boudeur, et surtout baratineur. Les doublages sont d’ailleurs particulièrement réussis. Mais ce petit film permet aussi de s’accoutumer au style graphique, car au delà des images de synthèses, certains passages sont simplifiés, offrant dans des plans larges comme des ombres chinoises, avec une couleur dominante. D’autres passages, imaginés par Mush Mush quant à son pouvoir, se retrouvent eux en animation 2D au crayon.

Le second court métrage s’appelle "Rainette sans abris", et ne manque pas non plus d’humour. Alors que la petite bande ramène une grenouille au village, les choses tournent à la catastrophe, puisqu’elle bouffe tous les ingrédients du restaurant et se met à croasser la nuit, réveillant tout le monde, et surtout… rameutant ses copines. Si c’est un peu la nature qui reprend ses droits, parviendront-ils à les faire partir ? Le troisième et dernier court métrage, "Le pollen et les abeilles" rajoute encore une couche dans l’originalité du projet, avec notamment une chanson loufoque sur la pollinisation. Une amusante histoire pour expliquer aux enfants que les abeilles c’est la vie. On est impatient de découvrir d’autres épisodes de cette formidable série écolo et pleine d’humour.