MOULIN ROUGE
2ème avis
Christian, jeune écrivain sans le sous, se retrouve embringué dans l’écriture d’une pièce de music-hall tendance bohème. Les circonstances aidant, il rencontre le directeur du Moulin Rouge qui, cherchant un riche mécène pour transformer son flamboyant bordel en théâtre, fera accepter à ce riche donateur de produire la pièce. Reste que Christian commet l’erreur de s’amouracher de l’étoile du moulin : une courtisane prénommée Satine…
Autant le dire tout de suite: on ne peut rester indifférent à Moulin Rouge. Ou bien on aime, ou bien on n'aime pas. Pas de juste milieu, mais un conseil: ne pas se fier aux 15 premières minutes, et à l'affreux french cancan d'ouverture qui nous ferait presque quitter la salle et rater parmi les plus beaux sourires qu'Ewan McGregor ait jamais réalisé devant une caméra.
Une banale histoire d'amour (un poète fauché tombe amoureux d'une courtisane) dans un Paris bohème à la fin du 19e siècle, est prétexte à l'un des films les plus exubérants de ce début de siècle. C'est un peu un "on connaît la chanson" à l'américaine, les paroles du film étant majoritairement tirées de chansons pop du siècle dernier. La version originale s'impose, ainsi qu'une bonne connaissance de la musique pop (et de ses paroles).
Ewan McGregor est comme le bon vin, toujours plus étincelant au fur et à mesure de ses rôles. Il incarne ici le poète fauché amoureux de la courtisane, Nicole Kidman qui joue sans aucun doute l'un des rôles la mettant le plus en valeur. Le tandem McGregor / Kidman fonctionne à merveille, et les seconds rôles apportent l'humour sans lequel le film deviendrait quelconque. A voir, tout spécialement pour cette version déjantée de "like a virgin" chantée par des voix masculines.
Frédéric FusoEnvoyer un message au rédacteur