Festival Que du feu 2024 encart

MONSIEUR WOODCOCK

Un film de Craig Gillespie

Ma maman à moi

John Farley est un jeune homme talentueux, auteur du best-seller « Letting go » ("Lâcher prise" en français). Alors qu'il est nommé pour recevoir le prix du mais dans son village natal, il va découvrir avec horreur que son ancien entraîneur sportif, qui le tyrannisait étant enfant, est aujourd'hui le petit ami de sa mère...

Dans la série des films sur les relations beaux parents – enfants, de nombreuses tentatives furent faites : « Ta mère ou moi » avec Jenifer Lopez, ou le célèbre « Mon beau-père et moi » avec le couple De Niro – Stiller. Surfant sur cette vague, « Mr Woodcock » présente la relation chaotique d'un trentenaire qui n'accepte pas la relation de sa mère avec le bourreau de son enfance qui l'humiliait devant ses camarades à cause de son surpoids.

Afin de coller aux préceptes de son livre, John Farley (Sean William Scott) va tenter de sympathiser avec l'ennemi, mais avec beaucoup de difficultés. Face à son échec, il tentera de passer à la vitesse supérieure avec l'aide d'autres losers traumatisés par ce prof de gym, s'enfonçant petit à petit dans des actes d'une bassesse rare chez les adultes... Et encore une fois, on peut déplorer que Sean William Scott, malgré les premières minutes du film, reste le grand adolescent immature qu'on a connu dans « American Pie », face à un Billy Bob Thornton toujours aussi charismatique, même si encore coincé dans un rôle de 'méchant'.

"Mr Woodcock" a de bonnes intentions, mais s'encroûte rapidement dans des clichés d'un gamin qui voudrait faire capoter l'histoire d'amour que vit sa mère au profit de son petit confort égoïste de fils unique. Ce film reste tout de même un divertissement de dimanche après midi tout à fait acceptable.

NB : Il est important de préciser que fort heureusement la thématique de ce film « Mr Woodcock », n'a rien à voir avec la signification de son titre, qui se traduit en français par « Monsieur Bite en bois », ce qui sera peut être rassurant pour certains.

Véronique LopesEnvoyer un message au rédacteur

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