SPY KIDS 3 : MISSION 3D
Toutes les ficelles de la 3D
Le jeune agent Gomez s’est retiré des services secrets. Souhaitant s’adonner à d’autres activités, il se voit rappelé, alors que sa sœur se retrouve dans le coma, son cerveau bloqué au quatrième niveau d’un jeu vidéo initié par le mystérieux Toy Master (Sylvester Stallone)…
Si le premier épisode mettant en scène la famille d'espions Gomez faisait la part belle à des personnages assez excentriques et originaux, le deuxième volet jouait plus sur les effets spéciaux, gadgets et autres créatures animées. Le troisième se devait donc de placer la barre non pas encore plus haut, mais dans un registre autre. L'option fut donc prise de faire un film (en partie) en 3D, principalement centré, comme le précédent, sur les enfants, et ici, particulièrement, sur le jeune garçon, entrant dans des âges rebelles.
L'action se déroulant principalement dans un jeu vidéo, chacun des niveaux est donc l'occasion d'étaler tout le savoir faire des programmeurs dans les classiques du genre : combat en duel, course poursuite, glisse… De quoi réjouir nos petites têtes, parfois blondes. Le scénario n'a cependant pas grand intérêt, se contentant de se faire succéder les étapes du jeu, avec quelques fausses pistes sans grande originalité.
Heureusement, l'introduction de quelques taupes ou traîtres, apporte quelques aspérités à un récit, où le héros est d'une fadeur à toute épreuve, mais où les filles jouent de leur indéniable charme. Notons enfin que Sylvester Stallone semble réellement schizophrène dans le film. Les déguisements de ses trois doubles lui donnent une allure aussi grotesque qu'amusante. De quoi faire le déplacement, rien que pour sa personne, et ses nombreux (je ne blague pas) dialogues.
Olivier BachelardEnvoyer un message au rédacteur