MES MEILLEURES AMIES
Crêpage de chignons à la sauce potache
Lillian et Annie sont amies d’enfance. Elles ont toujours tout partagé, y compris les peines de cœur. Le jour où Lillian annonce à Annie qu’elle va se marier, elle est ravie pour elle et décide de prendre son rôle de témoin très à cœur. Mais c’était sans compter sur Helen, une nouvelle amie richissime de Lillian, qui veut prendre en charge toute l’organisation du mariage à sa place…
La comédie de fillasses de l’été 2011 est arrivée ! Et rien de tel qu’un mariage pour faire cohabiter 5 nénettes qui n’ont aucun point commun, si ce n’est de connaître la mariée ! Dans « Mes meilleures amies » on retrouve donc tous les stéréotypes féminins possibles : la bourgeoise mariée à un businessman qui ne fait plus rien de sa vie, la MILF* qui élève ses gosses et qui frise le burn-out, la sœur du marié - véritable boulet, l’ingénue presque vierge qui est encore sous le charme de son mariage récent, et celle dont la vie est une succession d’échecs et qui se fait prendre pour une conne par les hommes qu’elle fréquente. Ce sont donc ces cinq greluches en folie qui vont devoir se côtoyer le temps de l’organisation du mariage et de l’enterrement de vie de jeune fille de leur copine.
Forcément, les chamailleries pour être la meilleure copine et la meilleure demoiselle d’honneur vont rapidement tourner au vinaigre. Après quelques joutes verbales entre Annie et Helen, les filles en viennent aux mains, de manière complètement immature et plutôt peu crédible pour des trentenaires. Et pour ajouter un peu de comique de situation au milieu des pièces montées, pets, diarrhées et vomis ne nous sont pas épargnés ! On est donc loin du romantisme de « Un mariage trop parfait » ou « Le mariage de mon meilleur ami », mais peut être plus proche des vacheries de « Meilleures ennemies » ou des blagues grivoises de « Les allumeuses ».
Mais c’était sans compter sur la performance de Kristen Wiig dans le rôle d’Annine (déjà vue dans « Bliss », « Crazy night », « Paul », « La ville fantôme », « Sans Sarah rien ne va », « En cloque mode d’emploi »). Son peps, sa fraîcheur et son personnage attachant de fille complexée permettent de se laisser happer par cette histoire, certes simplette, mais divertissante, à la B.O. bien choisie, mêlant Fiona Apple à Nouvelle Vague.
*Mom I’d Like to F**k : référence à “American Pie”
Véronique LopesEnvoyer un message au rédacteur