LOVE (ET SES PETITS DESASTRES)
J'attends l'amour de mes rêves...
Dans le genre cinématographique des films pour jeunes trentenaires désespérés, nous avions "Bridget Jones", "Coup de foudre à Notting Hill", etc. Maintenant nous avons également "Love (et ses petits désastres)" ! Un film réunissant des trentenaires qui cherchent l'amour sans regarder dans la bonne direction, des problèmes d'engagements, la peur de l'autre...
Et oui, car Jacks est une jeune femme qui a de la peau de sauc' (saucisson) devant les yeux. Elle sort avec des mecs qu'elle n'aime pas, histoire de ne pas s'attacher, et qui en plus sont loin d'être des apollons. Elle regarde inlassablement "Breakfast at Tiffany's", et cultive un look à la Audrey Hepburn jusque dans sa garde robe, ce qui ne l'aide pas à garder les pieds sur terre quant à sa vie amoureuse. Elle habite avec un homo, et cultive une amitié amoureuse avec lui.
Heureusement le tout est rattrapé par l'humour britannique des scénaristes, et le cocktail londonien dans lequel Jacks évolue : une copine alcoolique, grosse fumeuse et un peu maso sur les bords, dont la mère se prend pour un top model (qui ressemble à s'y méprendre à un personnage tout droit sorti de "Absolutely Fabulous"), une mini (Austin Mini) grande comme une boîte de savon que Jacks conduit comme un pied et pour agrémenter le tout un swinging london très arty et posh.
A cela, il faut tout de même ajouter la performance de Britany Murphy toujours aussi piquante que dans "Clueless", naturelle, sans complexe (il le faut quand on se balade la moitié du film entière nue devant son colocataire), qui tient le film du début à la fin avec une grande énergie. Bref, "Love (et ses petits désastres)" est un film gentillet et amusant, mais qui ne deviendra pas un film culte (contrairement au récent "Le Come-back"! ).
Véronique LopesEnvoyer un message au rédacteur