LONG WAY HOME
Une comédie sociale charmante
Victor, 16 ans, fils d’immigré dominicain, est élevé, dans son quartier de New York, par sa grand mère. Il y partage un appartement avec elle, son frère et sa sœur. Dragueur invétéré, il fait un jour la rencontre de Judy, fille superbe et mystérieuse, qui ne cède pas à ses avances facilement…
Présenté l’an dernier à Un Certain Regard à Cannes et gagnant du Grand Prix du festival de Deauville 2002, Long Way Home nous conte l’accalmie de l’arrogance et de l’adolescence d’un jeune immigré New Yorkais. Entre blagues de leur âge, roulement de mécaniques à la piscine, Peter Sollett fait un portrait juste d’une jeunesse au sentiment d’invincibilité, de pouvoir, que le moindre obstacle semble contrarier et peut faire basculer dans une certaine violence.
Au milieu d’un monde fortement macho, évolue la jeune Judy, bijou de sensibilité, imposant une féminité et une force impressionnante pour son âge. Signalons que son interprète, comme les autres enfants ou adolescents du film, ne sont pas des comédiens professionnels, et ont donc un mérite immense dans la réussite de comédie sociale charmante, juste, mais tout assez peu originale, nous contant le passage à l’âge adulte.
Olivier BachelardEnvoyer un message au rédacteur