LES OURS GLOUTONS AU PÔLE NORD

Un deuxième volet tourné vers l’arrivée de l’hiver

Nico et Mika, deux ours devenus amis, se préparent à l’hiver qui arrive, et privilégient toujours le fait de manger à toute autre action. Ils sont victimes d’une fuite du toit de leur cabane, essayent de ne pas s’endormir tout de suite avec l’hiver, goûtent les premières neiges ou font des glaces, et veulent participer au festival des glaces à l’eau…

On avait découvert "Les Ours Gloutons" avec un certain plaisir il y a 3 ans et demi. Révoici donc les désormais amis Nico et Mika, dans une animation tchèque qui mêle éléments peints, parfois découpés et articulés, et feutres pour certains détails. Élégant visuellement, le programme, s’il n’est pas chapitré, est composé tout de même de 4 histoires, séparées par de petits interludes et des plans où s’amassent en plein écran divers éléments (comme par exemple des pommes de pin...). Nos deux ours fainéants et toujours affamés seront ainsi d’abord fatigués d’avoir lutté de diverses manières contre les trous dans la toiture (récipients, pommes de pin pour boucher les trous...). Ils essayeront ensuite de ne pas hiberner trop vite, avec différents stratagèmes pour ne pas s’endormir (jouer de la musique, boire un peu trop de café...). Et enfin s’essayeront à la confection de glaces avec des ingrédients délicieux (banane, cacao, coco...) certes pas vraiment locaux. Enfin ils seront ensuite invités par une ours polaire au Festival des glaces à l’eau et tenteront de se rendre à temps au pôle nord. Mais leur sens de l’orientation ne sera pas des plus effectif.

Globalement les scénarios des deux premières histoires satisferont les petits, en prônant la persévérance et la débrouillardise, mais aussi le goût pour le calme et le repos. La troisième histoire sur la création des glaces reste réellement la plus faible, même niveau humour. Quant à la dernière, elle est dotée de suffisamment de rebondissements, de rencontres avec d’autres personnages (oie, tigre, singe, manchots, baleine...) qu’elle devrait tenir en haleine les petits. Ses messages sous-jacents sur la curiosité et l’entraide entraîneront sûrement aussi l’adhésion des parents, que la conclusion, très enfantine et n’évitant pas une répétitive chanson qui persiste en tête, reste un joli modèle d’inclusion.

Olivier BachelardEnvoyer un message au rédacteur

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